Sur un cahier des charges défini , l'atelier prend en charge la restauration des vitraux au plomb:
Il est possible de compléter cette restauration avec la pose d'une protection grillagée (cuivre, laiton, galvanisé) ou d'un vitrage, dans l'ébrasement de l'ouverture.
On voit ici un panneau remis en plomb après peinture des pièces manquantes ou détériorées. Le travail à la grisaille est fait avec des pinceaux sur une table lumineuse, et se termine par la cuisson au four à 640°C. D'autres couleurs, dont le jaune d'Argent, sont faites à des températures plus élevées, et doivent dont être faites avant.
Les plombs peuvent être différents suivant les endroits du panneau à restaurer; on utilisera donc des plombs de largeurs identiques à celles d'origine, et en veillant à respecter le tracé d'origine qu'on a pris soin de relever avant démontage.
Bien entendu, les alignements des pièces entre elles seront vérifiés pour retrouver une esthétique parfaite, et la dimension hors tout du vitrail sera juste au millimètre près.
CLIN D’ ŒIL AUX DONNEURS D' ORDRE
lorsqu'il y a besoin de faire un ravalement des enduits, ou des travaux de peinture, à l'église, il faut absolument demander que vitraux soient protégés. Dans le cas contraire, on risque d'avoir des marques sur les verres qui ne disparaîtront pas, et des frais de restauration possiblement plus élevés.